Résumé du match :

Pour la première fois de son histoire, BLR Arc Mosellan disputait les quarts de finale de la Coupe de France Régionale. C'était aussi la première fois qu'un club lorrain atteignait ce stade de cette récente compétition suivant cette formule.
A AILLY SUR NOYE, près d'AMIENS, les 4 équipes participantes venaient du la moitié nord de la France : CARQUEFOU, près de NANTES, ARRAS, PARIS SPORT CLUB et BLR Arc Mosellan.
Le club s'était mobilisé pour l'occasion. Les joueurs sont partis la veille et ont dormi à LAON. Les 50 supporters les ont rejoint en bus.
Dès l'échauffement, on sentait la motivation extrême des protégés de Jean-Pierre LAUER et Carole JACOB. Les coupes de cheveux et de barbe n'étaient pas qu'un jeu : ils montraient l'envie d'aller à COUBERTIN le 26 avril pour ces 16 joueurs.
Le début de match était idéal : arrêt de Jérémie GUERDER et premier but de Brice COUPRIE. Jérémy REGNERY l'imitait dans la foulée. L'agressivité en défense faisait merveille et surprenait les Parisiens qui ne s'attendaient pas à pareille opposition. Avec très peu de pertes de balle et une très bonne efficacité au tir, les Mosellans font la course en tête. Jérémie GUERDER continue son show dans le but et fait douter les adversaires. Ils restent malgré tout au contact grâce à leur réussite totale aux pénaltys : 13-11 à la mi-temps.
Dès le début de seconde période, on sent BLR en difficulté : le jeu d'attaque est moins fluide, les solutions de tir moins nettes et les exclusions continuent de pleuvoir. Au total, 9 exclusions contre 3 et 6 penaltys en leur défaveur contre 2.
Les poteaux s'en mêlent aussi : quand ils sont entrant pour les Parisiens, ils sont sortants pour les Mosellans. Et finalement, le tournant du match arrive à 5' du terme : une double exclusion (sévère), un manqué à 6 m et PARIS prend l'avantage pour la première et seule fois du match à 3' de la fin. Un dernier arrêt de son gardien empêche Christophe LAMBERT et ses coéquipiers de la jouer aux penaltys : amère défaite 22-21 !

Cependant, le sentiment dominant après ce match est la fierté.
Fierté de montrer que notre place à ce niveau n'était pas usurpée, d'autant que leur vainqueur sera sorti d'un but en demi finale.
Fierté de montrer à leurs adversaires du jour et précédents que nous n'étions pas là pour faire de la figuration et que nous n'étions pas loin de Coubertin.
Fierté d'avoir montré aux supporters qui les ont accompagnés que cela valait le déplacement.
Fierté pour tous les membres du club et les collectivités qui le soutiennent.

Maintenant, la tête haute, il faut gagner le maintien contre REVIGNY, AMNEVILLE et FENSCH VALLEE !

Feuille de match